le sens de ce que je faisA Story by sophieDepuis peu je suis officiellement sans emploi, du moins dans quelques mois mon contrat se travail se termine et pour l’instant aucune nouvelle proposition ne se profile à l’horizon. Que vais-je bien pouvoir faire ? je pourrais choisir de continuer dans la branche dans laquelle je travaillais jusqu’à présent, mais à quoi bon ? je n’ai déjà plus aucune motivation lorsque je me réveille le matin. Le trajet du domicile au lieu de travail n’est jamais assez long, malgré les mille et un bouchons. Une fois sur place je scrute ma montre, en attente de la délivrance et il faut dire ce qui est, je reste inefficace. Je serai absente le rendement serait le même. Je souhaite donc postuler dans une autre branche, mais laquelle ? Comment faire pour trouver le travail qui à son tour ne finira pas par nous déplaire ? Et puis surtout comment convaincre un employeur potentiel que même si je n’ai pas les qualités requises pour le poste proposé, (absence d’expérience dans le domaine ou formation inappropriée) je suis le candidat idéal ? car toute motivée je suis prête à tout apprendre et je suis assez flexible comme le montre le simple fait que je postule pour la nouveauté… En même temps, on comprend l’employeur. Qui serait assez culotté pour prendre le risque d’embaucher un incompétent qui ne demande qu’à devenir capable ? Je me résigne à ne rien faire ? Mais je n’ai même pas encore 30 ans.. Le problème est là je suis sans emploi, sans fonction, sans raison. Je pourrais parce que par chance je suis née femme, faire des enfants. Me marier, faire des bébés. Ainsi j’aurai un rôle : je serai la femme de… et la mère de… mais serais-je encore moi-même si je me définis par l’intermédiaire d’un autre ? Je deviendrais femme parce que j’aurai connu les joies de la maternité et je serai surement débordée par les tâches familiales, mais mon moi s’oublierait devant cette fonction. C’est une raison qui n’est pas la mienne qui me définirait. Il me reste une option avoir la force de faire ce qu’il me plait par moi-même , si personne ne veut m’embaucher, alors c’est à moi de créer mon entreprise. C’est à moi de trouver la force de faire le chemin toute seule, sans formation, sans expérience, réussir juste au culot. Et au courage. Et à la confiance. On me regarde, on me soutient ou on me dit que je suis folle, que je ne vais jamais y arriver, que je ferais mieux de chercher dans mon ancienne branche , car au moins cela à le mérite de me ramener de l’argent. Mais j’ai envie d’y croire car au moins je prends le risque de faire sens. © 2011 sophie |
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Added on May 4, 2011 Last Updated on May 4, 2011 |