Un clin d’œil de mon autobiographieA Story by Rim
Un
clin d’"il de mon autobiographie
Je ne savais plus qui suis-je ? Ma tête est grosse de fatigues, de souffrances, de désillusions, elle est lourde de défaites et de trop de départs, qu’est-ce que donc la vie humaine sinon un collier de blessures que l’on passe autour du découd ? A quoi sert d’aller ainsi dans les jours, les mois, les années toujours plus faible, toujours meurtri ? Pourquoi faut-il que les lendemains soient toujours plus amers que les jours passées qui le sont déjà trop ? Réussir c’est certainement sortir de mon lit le matin et être heureuse de ce que je vais faire durant la journée, si heureuse que j’ai l’impression de s’envoler. C’est bien être en contact avec le monde et communiquer sa passion. C’est se coucher le soir en disant que j’ai fait du mieux que j’ai pu. C’est connaitre la joie, la liberté, et l’amitié. Je dirai que réussir c’est aimer et être aimer. Même si ça me ronge j’essaie de ne perdre ce que je viens de vivre : des rires comme les guérisons, un malheur comme le bonheur, une vie comme la mort. Tout fait partie de moi ; ce sont les éléments déclencheurs de ce que j’appelais l’évolution mais y a certainement un virus nommé l’oublie qui contamine quelques souvenirs de ma chère propre mémoire. En fait, j’avais vécu une situation tellement émouvante
l’année dernière 2013 qui m’a rendu les
souvenirs que j’ai cru perdre. C’était à la vacance du printemps où j’étais à
la compagnie de ma s"ur ainée Olfa en périple vers le nord précisément les
villes de Tabarka et Ain Drahem pour se divertir après un trimestre
stressant au lycée. Bien sûr que c’était
le plus intime voyage que j’avais eu
puisque je m’enroulai à mieux connaitre ma chère s"ur et en plus j’ai eu mon premier séjour à un hôtel. Pour achever le reste de la vacance, on allait
chez nos grands-parents à Mahdia. Comme tous
les âgées mon grand-père Ali avait un certain nombre de maladies d’où il
souffrait mais ce n’était pas assez grave. D’ailleurs, il semblait en bonne
forme : il avait le visage rougeâtre, il mangeait bien, il n’avait aucun
signe de fatigue ou de maladie. Ce Mardi soir, on vient de se distraire avec la famille : en regardant la télé,
discutant, rigolant et on racontait
des anecdotes. Le lendemain matin, je viens d’entendre des cris sonnants qui fut interrompue mon bon sommeil, dès l’ouverture de mes paupières j’ai pu distinguer que c’était la voix de ma chère grand-mère Hena .Et brusquement, je vois ma s"ur debout de son lit en me disant « Papa Ali est mort… Papa Ali est mort … Papa Ali est mort» en répétant ces mots je n’arrivais pas à les comprendre. Tous mes pressentiments deviennent alertés quand je venais à bien entendre ma grand-mère annonçant ces petits mots « Alahou Akbar, Alahou Akbar, Allahou Akbar » Après un certain moment , mes oncles et tantes lui entourés un par un , je mime silencieusement à mon endroit inconnu « tu n’es pas mort , j’en suis sur …oui c’est bien le moment papa Ali de se réveiller… appeler moi, ça ne me gênera pas… demander moi ce que tu voudrais…je te l’apporterais » Malgré la réalité que mes yeux avaient observé, je lui contemplé fixement en attendent : un signe , un geste ou bien un mouvement de sa part . Pour eux, ils ne venaient pas à nier sa mort. Moi seulement qui arrivais à croire qu’il est encore là avec nous. Cette scène m’a rendu les souvenirs d’enfance floue semblable à celle-là ou j’ai perdu mon père Salah à l’âge de 4ans même si j’ai vécu des moments de joies avec papa à cette courte période. C’était absolument comme un mirage. S’il n’y avait pas ma mère, mes deux s"urs et mon frère peut être je ne me souviendrai pas de rien. Et je revive le sentiment d’une fille envers son père avec papotai Ali. D’ailleurs chaque fois que je visitais ma chère Hena, j’ai la certitude de le voir, l’entendre en fin le visualiser. C’est là où j’ai eu mes premiers moments de gaieté vacancière. Bref, on m’a aussi dit que la vie est belle,
petite il faut garder le sourire. On m’a
dit profiter de la vie, de toute façon on va tous mourir. Depuis que j’ai connu
l’oseille, je n’arrête pas de courir mais le bonheur ne s’achète pas gros. Je
n’arrive plus à dormir. On m‘a dit que la roue tourne, que le temps cicatrice
les plaies. En fait je n’ai pas arrêté de prier. On m’a dit que les gens changent
surtout avec le succès, moi non ou pas encore. Je vise qu’il y a des propriétés
dans la vie ou les gens que j’ai rencontré n’étaient pas forcément mes amies. Je m’obtiens que faire mal aux gens n’été pas bien puisque les regrets ne sont plus
utiles quand la mort me parviens. Que chaque seconde est enlevée de mon crédit
de vie. Je vois qu’il ne faut pas se fier à l’apparence ni à la grandeur car
l’important c’est ce qu’il y a dans le c"ur. Je suis encore au lycée, j’ai 17ans
seulement adolescente ? Oui je le suis. On ait comme des cons à boire, à
rire, à sortir fréquemment et à s’amuser. Parfois, quand l’envie nous prend, on
étudie. On rit, on se serre, on se déchire, on se fait du mal, on se moque, on
pleure, on se taise, on se regarde et on s’ignore. Je passe presque chaque jour
à côté des mêmes personnes, à qui je souris à mon tour. Je me promène dans la routine en pensant comment des idiots qu’on est immortels, que rien ne changera. Et quand l’heure de la fin de l’année scolaire sonna, on reçoit un coup sur la tête ; on est assommé et on regrette en point commun de ne pas avoir plus étudié. On regrette : quelque soirées où on restait insomnie, quelques tricheries et la confiance accordée trop ou pas assez vite. On est juste des idiots. Une bonde d’idiots terriblement attachants que le temps va finir par se séparer l’une de l’autre. © 2014 Rim |
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Added on August 31, 2014 Last Updated on August 31, 2014 |