Hey police, but in frenchA Story by AsiyaThis is what inspired me to write about trauma. As the language changes, the atmosphere follows
Elle était faite de rides interminables, a en douter que cette baignoire soit pleine d'autre chose que son corps à mon souvenir tantôt enfant, tantôt écran.
Elle m'était humanisée par la monstruosité de ses traits, comme on s'imagine le mal sans le connaître. Entre tronc et crapeau, le cheveu de laine blanche. Je ne la voyais pas nue, tant coulait l'eau et la chair. . Elle regardait les choses comme si rien ne pouvait y répondre, et la nuit bleue ne disait rien. J'écarte une main de mon ventre glabre, elle rit de gorge, un sein coulisse. 'Regarde !' Elle se lève, et le jardin de 15 pas semble interminable - encore. 'Je ne crains rien, personne ne sait.' Je contemple la pièce qu'elle tourne au spectacle, privilégiée dans la torpeur. Elle répète : regarde, et je vois la nuit, regarde, et je ne vois qu'elle. Regarde, je détourne les yeux, regarde, elle m'attend au tournant, et j'en reste bouche bée; elle est déjà si loin. Montre toi, pas montre moi. Fais comme moi, tu as le droit. Je me sens partir, mais je dois la traverser - elle, la pièce, son moment de gloire. Je ne bouge pas, je suis ailleurs, puis rejoins l'herbe noire. Elle aboie, elle m'a suivi, au pied du mur de verre. Elle aboie, encore, les bras ouverts. Elle rit, et le fantôme décharné d'une femme qui était sûrement belle... Murmure, parle, interroge de chaque souffle le chien endormi derrière elle. Elle avance dans le jardin, semble voir tout sauf la lumière. Elle tombe, et le rire, et l'autre qui aboie toujours plus fort, et cette femme qui pleure sans larmes, de lumières oniriques aussi blanches que bleues sur ses yeux fermés par l'âge, sa robe qui n'est que tissus et ses jambes bleues elles-aussi, 'Il est la' je frôle, - reviens. Elle avance, je rampe, elle aussi, je la tiens, elle prend peur, la sueur est aigre et vient de moi. Tu es là ! Le chien s'approche tout contre elle et elle geint à contre jour. Son ombre se mêle au ciel noir, aussi grande qu'elle est tordue, un embryon de cent ans d'âge. Je fuis, elle n'aboie plus, les yeux hors de la tête. Ils sont morts, et je ne sais plus. © 2018 Asiya |
StatsAuthorAsiyaFranceAboutFrance based I mostly write slam, poetry, songs... Thoughtful, academic writing is nice, but I don't do it often enough. I'm into how much impact a single word may have, the musicality of any lang.. more..Writing
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